Comment fonctionne le financement de marché ?

Il arrive qu’une entreprise ne puisse plus couvrir ses investissements par quelques fortunes personnelles des associés ou de celle des actionnaires, mais aussi par le biais de l’autofinancement, ou les divers prêts bancaires …

Dans cet article, nous allons parler du financement du marché.

Quelle est la définition du financement de marché ?

Le financement des marchés consiste en un financement externe, par exemple, lorsqu’une entreprise va se procurer d’autres ressources chez d’autres personnes morales sous biens physiques. Cela pourra conduire soit à :

  • Une augmentation de ses propres fonds comme les émissions d’actions ;
  • Un endettement.

Les entreprises qui peuvent se financer sur ce genre de marchés peuvent le faire, car elles sont introduites justement sur ces marchés. Ici les actifs financiers vont servir d’instrument de financement, et choisiront ensuite ceux qui leur seront plus adéquats.

Les marchés financiers ont tous des principes qui sont généraux. En d’autres termes le financement de marché est pleinement assuré par l’émission des actions, mais aussi des obligations et des billets de trésorerie sur les marchés financiers.

Les investisseurs vont à leur tour acheter ces titres qui pourront ainsi financer des entreprises, et de l’économie.

Ce sont plutôt les grandes entreprises qui ont recours au financement des marchés afin qu’ils puissent se procurer des capitaux. Cependant, le financement des marchés est conditionné par deux choses : le prix des actions, obligations et par la façon dont les investisseurs vont gérer leurs positions.

Quels sont les 3 types d’émissions du marché financier ?

Dans le financement des marchés, tout dépendra des caractéristiques, mais aussi de la diversité des produits dit financiers.

Ici les actifs financiers pourront donc être vendus, à n’importe quel moment, tout en suivant le cours, car le prix de ces actifs est fixé selon l’offre, mais aussi la demande.

3 grands types d’opérations viendront donc alimenter le financement des marchés à savoir :

  • Toutes les émissions d’actions ;
  • Mais aussi les émissions obligatoires ;
  • Et enfin les émissions à court terme.

Les émissions d’actions vont ici permettre à une société ou à une entreprise d’augmenter considérablement son nombre d’actions qui composent essentiellement son capital social.

Les places financières comme la ville de Paris ont souvent recours à cette formule jugée courante.

Quant aux émissions obligatoires, elles sont le fait de l’état, mais concernent également les entreprises. Parmi elles on va distinguer :

  • Les obligations qui sont à taux fixes ;
  • Les obligations qui sont à taux variables ;
  • Les obligations indexées sur l’inflation.

Concernant les émissions à court terme, il va ici s’agir :

  • Des billets de trésorerie qui concernent une société dite non-financière ;
  • Et des certificats de dépôts pour la société dite financière.

Les émissions de titres à court terme sont considérées comme un facteur important dans le financement du marché.

Quels sont les différents marchés financiers ?

Deux types de financement existent et qui sont :

  • Le financement par le biais de l’endettement ;
  • Le financement de marché.

Le financement par endettement va s’appuyer surtout sur les crédits accordés par les banques, on appelle ce genre de financement, un financement intermédié, seules sont concernées les petites sociétés et entreprises qui n’ont pas encore accès aux places à la bourse.

Ensuite, vient le financement de marché, qui lui émet des titres sur les places à la bourse. Dans ce genre de situation, le financement est donc appelé le financement désintermédié, ou pour ainsi dire, c’est un financement direct. Sa dimension peut ici être internationale et être cotée sur plusieurs places boursières dans le monde.

La France était dans le passé une économie d’endettement, mais à partir des années 1980, elle a progressivement donné une priorité aux financements de marché. Ce qui va permettre aux grandes sociétés d’utiliser plus souvent les émissions d’actions et d’obligations, réduisant ainsi les dettes qu’elles ont avec la banque, malgré un taux d’intérêt très bas qui pourra ralentir la désintermédiation.